Oui un vrai trail au parfum de dépassement de soi, technique par moment, éprouvant dans les montées (surtout la 3ème ascencion), bref ce trail s’apparente au trail des Forts de Besançon ou au trail des Roches de Saint Dié.
La troisième sera la pire du lot !
Je rajouterai que pour une première, c’est une sacrée réussite ! Je tire mon chapeau (tout comme la majorité des arrivants) à l’ensemble des bénévoles, très présents sur le parcours, des ravitaillements intelligement placés, un tracé remarquable (impossible de s’égarer) et des choix de sentiers subtils correspondants à l’esprit trail.
Je rajouterai des participants peu nombreux, affutés, connaisseurs et prêts à en découdre.
On mélange le tout et on obtient une superbe réussite !
Mais venons en aux faits !!!
3 Sessemer’s étaient de la partie, Eric, Olivier et moi, 4 collègues du Crédit Mut, Laurent de l’ASL, mais aussi Titi Aubert qui nous réservera une sacrée perf !
Départ 8h, ma petite famille a prévu de m’attendre au Ravito 2 et 3 et bien sur à l’arrivée. L’épouse et les enfants d’Eric (Léontine et Théo) seront également présentes sur le parcours.
Pas de préparation spécifique pour ce trail, une pré fatigue avec la sortie vélo de la veille et une inconnue le tendon d’achille droit qui me fait braire depuis cette maudite séance de 200M à l’ASL.
Olivier pour sa part aura également du lest en ayant accompli des travaux de gros oeuvre la veille de la course.
Bah au moins on est chaud !
J’avais fait une reconnaissance des premiers kilomêtres ceux qui nous mennent au travers de la Schrann puis jusqu’au sommet de l’Ungersberg, euh…déjà du costaud !
Quelques échanges sur des thèmes Alpins au départ, certains se lancent sur la TGV cet été et me demandent mes impressions, que dire d’autre que c est un trail de pure beauté !
Le départ est donné et comme prévu cela grimpe sec, jusqu’au terrain d’aviation puis jusqu’au village vacances, puis ensuite une longue montée jusqu’au sommet de l’Ungersberg et sa tour Hering. On croisera Murielle Théo et Leontine.
On monte bien et je retrouve (en montée) de très bonnes sensations.
S’en suit une descente technique, une petite bosse à gérer puis cela redescend raide jusqu’à Breitenbach, premier Ravito.
Quasiment 15 kms de course et premiers enseignements je tire Olivier dans les montées et lui m’oblige à maintenir un certain rythme dans les descentes que je gère sans doute trop prudement.
Une belle coopération
Attention au célèbre dicton :
Un trail se perd dans les montées et se gagne dans les descentes !
Ravito bien préparé, j’adore la citronnade 😉 et le pain d’épice !
C’est reparti pour une longue montée jusqu’au col de la Charbonnière. Je coince un peu ce coup ci en montée, mais ça paaaaaaaaassssssssssssssssssssssse
Je sors mes bâtons et je les apprécie sacrément car ils donnent une sacrée impulsion dans les montées. On gère cette montée avec un sacré rythme mais la descente sur Steige est vraiment très raide et technique, en fait on descend sur 2 kms ce que l’on a monté sur 8…
Encore une fois Olivier me tire dans la descente. Quoique ce coup-ci rassuré par mon tendon je n’hésite pas non plus à prendre les devants.
Olivier souffre d’échauffement lié à son short d’athlé.
Délicat !
J’arrive à Steige, accueilli par ma picola famiglia !
Olivier arrive juste derrière. Le ravito : 4 verres d’affilé… ca chauffe.
Quoique les passages en forêt nous préserve du cagnard !
On est à plus de 3 heures de course et il va falloir gérer la sacrée montée qui nous mènera au Climont.
La pente est abrupte et je tire sur les bâtons.
outch du coup les épaules prennent un coup…je les sens d’ailleurs aujourd hui encore !
Au sommet, une sacrée surprise attend Olivier !
Un certain Sylvain Arbogast ( même non de famille mais pas de sa famille ;-)) nous offre un ravito intermédiaire et dispose de biafine pour Olivier !
Du coup cela le revigore et il entame la descente rapidou
Moi à ce moment précis j’ai sacrement mal aux pattes et le tendon se réveille, je laisse filer Olivier dans la descente, certain qu’il creusera un écart, mais il aura du mal également.
Il arrivera 2 minutes avant moi au dernier ravito de Fouchy.
Là encore les Schuss’s nous attendent, je vois Arnaud qui pousse sa poussette presque dans l’étang (un monstre !).
Allez on est à plus de 5 heures de course, il nous reste une quinzaine de kilomètres à gérer mais de sacrées montées jusqu’au Guichat Rougerain.
Olivier démarre la montée 200-300 m derrière moi, j’ai pris un peu d’avance certain qu’il me rattrapera rapidement. Mais j’ai vraiment retrouvé un second souffle dans ces 3 murs, au 42ème une averse nous rafraichit et fait tomber un peu la tempêrature du moins en forêt.
Je ne vois plus Olivier derrière moi, je garde mon rythme tout en sachant qu’il me reprendra dans la descente.
C’est exactement ce qu’il se passera, il me reprend dans la partie la plus abrupte de cette descente puis on se relaiera et on arrivera dans Villé au mental. Ca chauffe, les jambes font mal, tout le monde est bien KO.
On garde en ligne de mire un concurrent qui a le m^^me rythme que nous, on ne lui reprend rien. Un groupe de Vttiste nous accompagne également sur ces derniers kms.
Dernière petite butte assassine, la montée au collège, et oui comme dans tout bon trail qui se respecte l’arrivée se juge en fin de montée…
Outch ca y est on arrive main dans la main avec Olivier, belle arrivée, suivi de très près par un autre concurrent qui a essayé de nous rattraper sur la fin.
Eric ne terminera que quelques minutes derrière nous confirmant sa très belle MAC6 !
Le reste de l’équipe Credit Mut suivra.
On récupère et en regagnant la voiture je rencontre Titi Aubert tout heureux ! Il vient de remporter son premier trail et sans doute pas le plus simple ! Il aura rattrapé le concurrent devant lui après la borne du 50 ème et terminera seul en moins de 5 heures !
La grande classe et à mon avis il peut nous faire une sacrée TGV (Glaciers de la Vanoise) ce TGV (pour reprendre l’expression des DNA à son sujet).
Tout les finishers sont unanimes, une superbe première, un trail magnifique mais difficile organisé de main de maitre !
RDV en 2012 !!!
Pour les résultats : C’est ici
Pour les Photos, 2 adresses :
KILOMETRE 88 (Merci Laurent pour le filon)
Pour les exploits de Phil et son clan de furieux je vous invite à cliquer sur son Blog !
Bonne semaine à tous !
RUN AND PLEASURE 
Enplus gâtés à l arrivée entre pinot noir, confiture, jus de myrtille, guide rando, entrées gratuites !
Thierry, n’en dit pas trop, sinon tu va attirer les coureurs bitumeux l’année prochaine. Tu sais bien ce genre de course ne peut pas accueillir trop de monde, il n’y a pas de place pour tous sur le parking et il fait pas beau. Dis-toi bien cette épreuve c’est comme la Corse : il ne faut pas y aller, il fait froid, les gents sont pas sympas (surtout Sylvain) et on y mange pas bien ! En plus si tout le monde vient il faudra encore partager le vin, la confiture et tous le reste aussi !!! Manquerait plus qu’ils filent une coupe au vainqueur (?) Hein Thierry A. ?
hahahah excellent Olivier. Oui laissons les adeptes du chrono et cardio aux beautés du goudron. C est vrai après tout ce type de trail salit (boue) fait très mal (cuisses mollets épaules) certaines portions tu avances pas alors que le chrono tourne… et que ton cardio explose…non Olivier tu as raison. N’attirons pas le rat des villes chez le rat des champs…
Bravoooo les furieux, furieux
Merci Phil, bravo à vous !
salut Thierry
merci pour ce « merveilleux » résume de la course(tu es meilleur que moi pour raconter ce trail de la wurzel)
,tu as tout dis et merci aussi pour les « fleurs » que tu écris sur moi.
a bientôt sur un trail
Thierry A
prochaines courses si tout va bien :taennchel/maratrail ballon d’Alsace en mode rando course et le TGV
Thierry, RDV au TAENNCHEL alors !
ET encore BBRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAVO
Chapeau les gars il fallait le faire !
Oui mais que du plaisir ou presque 😉
Bravo pour ce beau reportage photo. Je fais partie de l’orga du TdW 2016, seriez-vous d’accord pour que nous utlisions qques unes de vos images ? je laisserai votre signature dessus. Rémy Geiger